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last modified June 13, 2013 by admin

CIfutur        |       2015 Quebec   

.FORUM SOCIAL MONDIAL QUEBEC 2015 ?

[2] UN AUTRE MONDE EST POSSIBLE!! SOMMES-NOUS PRÊTS À. 1

[3] Du néolibéralisme au néoconservatisme. 2

[4]Se mobiliser pour le changement 3

5] Les forums sociaux au Québec et au Canada. 4

[6] À quoi servira le FSM au Québec ?. 5

[7]ORIGINALITÉ DU FSM 2015. 6

 

 

Lors du dernier fourm social mondial (FSM), qui s’est tenu à Tunis du 26 au 30 mars derniers, plusieurs QuébécoisEs ont eu écho de l’enthousiasme international que suscitait l’idée de tenir le prochain Forum social mondial en 2015 au Québec.

 La chose n’est pas nouvelle. C’est lors du FSM précédent, tenu à Dakar en février 2011, que l’idée de tenir le FSM dans un pays du Nord avait été pour la première fois avancée, et la candidature du Québec sérieusement envisagée. 

Cependant, devant le déferlement des événements entourant le printemps arabe, la décision avait été prise unanimement de tenir le FSM dans la région du Maghreb. Au lendemain du FSM 2013, le débat est donc  relancénouveau relancé.

 

[2] UN AUTRE MONDE EST POSSIBLE!! SOMMES-NOUS PRÊTS

 

Le FSM est né au Brésil en 2001 dans la foulée des vastes mobilisations collectives menées au Nord comme au Sud contre les structures d’imposition de la mondialisation néolibérale (accords de libre-échange de type ALENA, OMC, Banque mondiale, FMI, G7/8). Il a ouvert des espaces de convergence des mouvements sociaux et organisations de la société civile mondiale afin de construire des alternatives concrètes au néolibéralisme.

Il a permis de lancer de grandes campagnes afin de lutter contre l’impérialisme des puissances de ce monde. Il a participé à rendre évidente la fracture entre l’oligarchie mondiale qui s’accapare les ressources de la planète sans aucune considération sociale ni environnementale, mais aussi la résilience et la force des peuples qui subissent les conséquences désastreuses de ces agissements.

Depuis plus de 10 ans le FSM a parcouru le monde, de l’Amérique latine à l’Afrique en passant par l’Asie, en réunissant à chaque occasion de 50 000 à 150 000 personnes. Il a permis aux luttes sociales de se structurer et de se renforcer, aux organisations d’échanger et de s’organiser, aux citoyens de prendre conscience des enjeux et de s’engager pour devenir eux aussi des acteurs du changement social.

 IMPLIQUEZ-VOUS!

Ce document présente le contexte duquel émerge cette Initiative vers un Forum social mondial 2015 au Québec et esquisse les grandes lignes du projet. Il vise à faire connaître l’initiative et surtout à rallier le plus grand nombre d’appuis institutionnels afin de soutenir la candidature du Québec. Celle-ci sera déposée auprès du Conseil international du Forum social mondial au mois d’octobre prochain, en Afrique du Nord.

 

s’indigner s’informer s’impliquer

 

Un autre monde est nécessaire... avec vous, ça devient possible!

 

 [3] Du néolibéralisme au néoconservatisme  

 Les défis demeurent cependant gigantesques car la crise du néolibéralisme, éclatante depuis 2008, a conduit l’oligarchie mondiale à un dangereux repli sur une position néoconservatrice. Pour eux, il s’agit aujourd’hui moins de construire un marché mondial que de sécuriser leurs intérêts stratégiques. Le discours sur la sécurité l’emporte sur celui du libre échange et les dépenses militaires montent en flèche alors que se poursuit une guerre sans fin contre le terrorisme qui permet de bafouer impunément les droits les plus élémentaires, de criminaliser toutes les formes de contestation sociale tout en s’accaparant les ressources naturelles.

Cette tendance était visible dès 2001 avec le déclenchement de la guerre en Afghanistan, puis en Irak. Mais elle s’est accentuée avec l’arrivée au pouvoir de gouvernements néoconservateurs en Europe et en Amérique du Nord, et surtout à la faveur de la crise financière de 2008 qui a permis à ces gouvernements d’imposer des plans d’austérité radicaux au nom de la lutte aux déficits. Une fois de plus, les peuples doivent payer pour les excès de l’oligarchie, mais cette fois-ci, aucune dissidence n'est tolérée, au nom de la sécurité. Cette radicalisation au Nord est dangereuse pour l’ensemble du monde, et la mouvance altermondialiste doit y faire face.

 Le Canada illustre parfaitement la radicalisation néoconservatrice qui emporte actuellement les pays du monde dominant. Depuis sa première élection en 2006, le g o u v e r n e m e n t conservateur néglige la culture, la condition des femmes, l'aide aux chômeurs et aux chômeuses, l'aide internationale et bien d'autres secteurs de la société civile... alors qu'il augmente drastiquement ses dépenses militaires (une hausse de 53% depuis 10 ans). Il a renforcé ses contrôles aux frontières et sa politique m i g r a t o i r e , notamment à l’égard des réfugiés. Il s’oppose farouchement aux négociations internationales sur les changements climatiques, est le seul pays à s'être retiré du Protocole de Kyoto et subventionne l’exploitation hautement polluante des sables bitumineux d’Alberta. Il continue de faire la promotion du libre-échange et s’oppose à toute forme de régulation internationale du secteur financier et il n’hésite pas à bafouer les droits fondamentaux de ses citoyens pour faire taire toute forme de contestation sociale. Il a résisté trois années avant de signer, à reculons, la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones et mène actuellement une politique de sanction à l’égard des organisations de la société civile qui critiquent les politiques de son gouvernement.


 Le FSM est un espace de prise de parole, d’échange, de dialogue, d’éducation populaire, de pratique citoyenne, de réseautage et d’élaboration de programmes d’action concertés. Il stimule le dynamisme des mobilisations sociales et de la vie démocratique, afin d'avancer, ensemble, vers une société solidaire, démocratique, juste et durable.  Pour approfondir et prolonger les avancées politiques et sociales initiées par les pays du Sud, il faut désormais renforcer la lutte au coeur des pays industrialisés et appuyer ses mouvements sociaux pour qu’ils puissent inverser le rapport de force. Dans cette bataille fondamentale, le Nord a besoin du Sud. Les mouvements sociaux du Nord ont besoin du FSM.  

 

[4]Se mobiliser pour le changement  

 

Face à cette radicalisation de l’État canadien, les mouvements sociaux et organisations de la société civile se sont mobilisés, dès la première heure, pour infléchir la tendance. Ce sont les féministes du Québec qui ont lancé la Marche mondiale des femmes qui, en 2000, a rassemblé plus de 40 000 personnes dans tout le Québec pour dénoncer la pauvreté et la violence faite aux femmes dans un monde qui favorise les marchés et néglige les droits. 50 000 personnes ont participé aux manifestations contre le Sommet des Amériques à Québec en avril 2001 alors que les chefs d’État des 34 pays des Amériques négociaient secrètement la ZLEA. Ils étaient plus de 200 000 dans les rues de Montréal en février 2003 lors des marches internationales contre la guerre en Irak. Ils étaient plusieurs milliers à braver les mesures de sécurité draconiennes mises en place lors du Sommet du G20 à Toronto en juin 2010, ce qui a donné lieu à plus de 1000 arrestations arbitraires, créant ainsi un triste précédent dans toute l’histoire du pays. Ils ont été des centaines de milliers à se mobiliser au Québec au printemps 2012, notre printemps érable, contre la hausse des frais de scolarité et plus largement les politiques néolibérales du gouvernement québécois. Puis le mouvement de revendication autochtone pancanadien Idle No More a pris le relais dès l'été 2012. Les mobilisations sectorielles contre le gouvernement Harper se poursuivent encore aujourd’hui (contre les coupures dans l'assurance emploi, la coopération internationale, la culture…).

 

Toutes ces mobilisations s'inscrivent dans un contexte plus large qui témoigne d'une claire volonté des peuples de se dresser contre la dictature des oligarchies. L’année 2011 a débuté par un vent d’espoir et de liberté qui a balayé les pays arabes. Inspirés par la Révolution du Jasmin en Tunisie, les peuples du Maghreb-Machrek se sont levés pour mettre fin aux régimes autoritaires qui, depuis trop d’années, briment leurs libertés tout en spoliant les ressources de leur pays avec la complicité de la communauté internationale. En Europe, des mouvements de contestations se sont manifestés en Espagne, en Grèce, en Italie, en France, en Grande Bretagne, au Portugal… pour dénoncer les plans d’austérité imposés par les gouvernements afin de satisfaire aux exigences des marchés financiers internationaux. En Amérique du Nord aussi l'indignation monte. L'initiative Occupy de l'automne 2011 s'est propagée à plusieurs centaines de villes aux États-Unis et au Canada. La colère gronde et appelle à la convergence des forces progressistes. ce processus de convergence des luttes et des organisations est nécessaire pour contrer le pouvoir néoconservateur. L’union fait la force. Or, l’ignorance des grands enjeux et des luttes en cours dans le monde nourrit l’apathie et la résignation des populations nordaméricaines. L’emprise des grands médias de masse mine l’esprit critique. Le besoin d’ouvrir un large espace de débat, d’échange et de construction d’alternatives est désormais crucial, car les peuples ne sont pas dupes. C’est pour que les peuples du Nord puissent rejoindre ceux du Sud dans leur émancipation à l’égard de la dictature des banques et des marchés que nous proposons d’organiser le prochain FSM

Résister c’est créer

Rendre l’espoir

 Il faut apprendre des révoltes arabes, des indignés et des occupy, pour que l’odeur du jasmin pénètre la forteresse et qu’en Amérique du Nord aussi, l’espoir succède à la résignation. 

 

5] Les forums sociaux au Québec et au Canada  

Les organisations de la société civile canadienne et québécoise participent de la mouvance altermondialiste et de la dynamique des forums sociaux mondiaux depuis ses origines. Chaque année, ce sont plusieurs centaines de Québécois et de Canadiens qui participent aux Forums sociaux mondiaux. La composante jeunesse y est importante, mais aussi de nombreuses organisations de solidarité internationale, d’économie sociale et solidaire, du monde syndical ou encore du mouvement des femmes, du communautaire, des groupes autochtones...

C’est d’ailleurs à partir de cette participation aux FSM que la dynamique des forums sociaux s’est enracinée au Québec et au Canada. Dès 2002, des initiatives locales ont vu le jour. Puis, à partir de 2005, un large processus de convergence a été mis en place afin d’organiser le premier Forum social québécois, qui a rassemblé 5000 participants et 240 organisations. Un second FSQ a été organisé en 2009, il a mobilisé 3500 personnes, pour 350 activités auto-programmées.

Dans la foulée des FSQ, une dynamique d’enracinement des forums sociaux au niveau régional s’est développée au Québec. Plus d’une dizaine de forums sociaux régionaux se sont tenus depuis. La dynamique d’enracinement local se poursuit puisque plusieurs forums sociaux sont en préparation dans des quartiers, des villes et des régions, mais aussi, et ce sera une première, à l’échelle du Canada en 2014.  


Au-delà de chaque événement, les Forums sociaux constituent un processus plus vaste de transformation sociale qui s’étire du niveau mondial au niveau local. Chaque Forum social n’est pas une fin en soi, mais une étape dans ce travail collectif de construction d’un monde différent, dans des contextes culturels, sociaux et géographiques variés. Car changer le monde commence par se changer soi-même, puis son réseau, son environnement, son quartier, ses organisations, sa ville, sa région, son pays, sa planète… le tout en se rassemblant pour dialoguer, comprendre et agir. CHRONOLOGIE 2002 2003 2006 2007 2008

Forums au quebec 

  • 2004 Forum social Québec- Chaudière Appalaches
  • 2005 Forum social Toronto
  • 20061er Forum social Saguenay- Lac St-Jean (FSSLSJ)
  • 2007 1er Forum social québécois (FSQ)
  • 2008 2ème FSSLSJ Forum social Mauricie Forum social Outaouais 2009
  • 2009 2ème FSQ Forum social Lanaudière 1er Forum social Laval (FSL) Forum social Montréal 1er Forum social Montréal-Nord (FSMN) 2
  • 2010 3ème FSSLSJ 2ème FSMN
  • 2011 1er Forum social Bas- Saint- Laurent (FSBSL)
  • 2012 4ème FSSLSJ 2ème FSL
  • 2013 Forum social Anjou Forum social Québec
  • 2014  Forum social des peuples : Québec, Canada, Premières Nations 2ème FSBSL

 

[6] À quoi servira le FSM au Québec ?  


L’un des objectifs majeurs du FSM est de dynamiser les luttes sociales locales en leur donnant une résonance internationale. Ce faisant, il permet de construire de nouvelles solidarités, au niveau local et international. Un FSM au Québec nous aidera dans notre recherche de convergences nordaméricaines et canadiennes, dans le cadre d’une lutte de plus en plus importante et nécessaire contre la radicalisation de la droite dans nos pays, et l’imposition mondiale des politiques d’austérité. Plus spécifiquement, la tenue d’un FSM au Québec pourra unir les mouvements en Amérique du Nord sur des enjeux comme : la sécurité, la conquête du Pôle Nord, les questions d’énergie, les enjeux entourant les populations autochtones, les revendications étudiantes, le renouveau syndical, l’environnement, l’agriculture, la gestion des ressources naturelles, la lutte féministe, l’éducation politique, etc.

De plus, un FSM au Québec contribuera à relancer les dynamiques sociales continentales qui, il faut le rappeler plus de 10 ans après Québec 2001, nous ont permis d’obtenir des succès politiques importants par le passé comme la victoire contre la Zone de libre-échange des Amériques. Il permettra aussi d’enraciner la mouvance altermondialiste en Amérique du Nord et lui donnera plus de visibilité.

Nous avons à apprendre de la façon dont luttent les organisations dans le Sud et c’est ce que les organisations du Sud sont disposées à faire lorsqu’elles soutiennent la tenue du FSM au Nord. Frappées de plein fouet par le colonialisme puis le néolibéralisme, les populations des pays d’Amérique latine revendiquent et se mobilisent pour la nationalisation des ressources, la souveraineté alimentaire, la justice climatique, la protection des écosystèmes, la justice sociale et plusieurs autres causes qui sont aussi les nôtres. Et ces populations portent de plus en plus au pouvoir des partis qui défendent ces idées. Voilà une dynamique de laquelle nous pouvons apprendre au Québec, au Canada et partout en Amérique du Nord.

Enfin, mentionnons que le FSM attire toujours plusieurs dizaines de milliers de personnes provenant de la région où il se déroule. Cela représente donc pour la population en général une opportunité sans pareil d’éducation populaire et de mobilisation sur les enjeux que nous défendons quotidiennement. Difficile d’imaginer meilleur véhicule que l’action collective pour construire des convergences. En ce sens, le FSM se présente aussi à nous comme une opportunité pour renforcer nos actions et notre rapport de force. SOLIDARITÉ

 

Les objectifs du FSM

  • Favoriser un débat de société inclusif et mobilisateur 

  • Susciter la participation citoyenne ;

  • Partager les initiatives et projets alternatifs;

  • Stimuler la convergence des luttes sociales ;

  • Promouvoir un développement durable, solidaire, juste, égalitaire et harmonieux.  

Le FSM est une opportunité pour renforcer nos actions, les rendre publiques et construire un véritable rapport de force de  force  

 

[7]ORIGINALITÉ DU FSM 2015

comment nous pourrons contribuer au changement global  

Québec 2015, ce sera la première fois que le FSM se tiendra dans l’hémisphère Nord. Ce déplacement doit stimuler l‘innovation.  

Occupons le fsm ! 

Afin de dynamiser les luttes sociales au Nord et ailleurs, le FSM 2015 doit faire la jonction entre les larges mouvements spontanés d’indignation et d’occupation qui émergent partout sur la planète depuis le printemps arabe, et la mouvance altermondialiste qui se rassemble au FSM. Il faut que ces multiples espaces de mobilisation sociale et politique dialoguent et se renforcent les uns les autres.

Un forum pivot

Dans l’objectif de surmonter le défi de l’accessibilité (visas) le FSM2015 pourrait utiliser massivement le potentiel d’Internet afin de favoriser la tenue d’activités à distance, en simultané aux quatre coins du monde. Le FSM 2015 au Québec serait ainsi le foyer de 1000 Forums Sociaux Locaux se déroulant à distance, mais en dialogue. Il nous faut lancer d’ores et déjà l’appel dans les réseaux internationaux, afin de développer une interface de communication conviviale, collaborative, libre et progressiste.

Un forum polycentrique

Toujours dans cet esprit de convergence et de rapprochement des peuples du monde, il nous apparaît fondamental d’appuyer la tenue d’autres forums sociaux mondiaux en 2015. À la manière de l’édition 2006 du FSM qui avait vu se tenir cette année-là trois FSM (Mali, Venezuela et Pakistan), nous pourrions avoir en 2015 un FSM du Sud (en Afrique ou en Asie) au printemps, et un FSM du Nord, au Québec, à l’été.

Un forum artistique

Nous souhaitons souligner l'importance de l'expression artistique comme outil de rapprochement des peuples et des cultures. Le FSM 2015 pourrait favoriser et encourager la participation et l'expression créative sous toutes ses formes, tant au niveau organisationnel qu'au niveau du contenu du FSM 2015. Ce FSM disposerait d'espaces créatifs où les participants de différentes origines et de différents milieux sociaux pourraient se rassembler et exprimer leurs idées selon un mode d'expression alternatif et artistique.

Les valeurs fondamentales du FSM 2015

Un forum populaire Un forum qui repose sur l'implication des groupes de base Un forum des solidarités locales et globales Un processus organisationnel qui limite le pouvoir de l'argent Un forum où chacun peut contribuer à sa mesure Un forum des espaces autogérés par les organisations et les mouvements  

Joignez la mouvance!

 L’Initiative vers un Forum social mondial au Québec en 2015 est un collectif ouvert initié par une dizaine de personnes impliquées dans divers réseaux activistes, communautaires, culturels et universitaires. Nous sommes inspirés par le désir de voir se multiplier les espaces qui font la promotion de l’horizontalité, la transparence et l’ouverture, les percevant comme des leviers dans la lutte pour le respect des populations et de l’environnement. Nous sommes très enthousiastes à l’idée de voir la société civile québécoise dialoguer et se rapprocher à travers le processus du FSM, et nous croyons à l’apport des QuébécoisEs à ce processus et aux luttes mondiales pour la justice sociale et environnementale.    

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