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lien vers la salle skype contact et participation  https://join.skype.com/v5HOrUXQQK9u

 lien vers la fiche activité dans le site fsm :  fiche a faire https://fsm2016.org/en/activites_liste/

DOCUMENTATION

haitietfsm fsm2016 mai act56 notes universite societe jeunesse en haiti  

http://www-crugn-org.asso-web.com/54-notes-de-synthese-de-l-activite-etendue-en-haiti-dans-le-cadre-du-fsm2016.html 

Activité en Haiti, étendue dans le cadre du FSM2016

CRUGN et Fédération des Universitaires pour l’Emergence du Sud sont entrain de maitre sur pied le

MOUVEMENT DES ORGANISATIONS DE JEUNES EN PROVINCE. MOJEP. 

A travers un Forum régional des Jeunes en province du Grand Nord et du Grand Sud d’Haiti

Samedi 17 mai 2016, dans la Ville des Cayes, Département Sud

Thème: « Université, Société et la Jeunesse haitienne : Quel type d’Homme et de Femme pour refonder la société haitienne à la lumière de la Bataille de Vertières ». 

Une activité étendue dans le cadre du FSM2016. 90 jeunes leaders des 9 Départements géographiques en province d’Haiti et plusieurs Mentors du mouvement seront au rendez-vous du 16 au 18 mai 2016 pour démarrer l’agenda de travail sur une autre Haiti vers un autre monde. 

C’est une démarche de KONBIT, une pratique de solidarité en Haiti en milieu paysan.

 
Nous sommes des Jeunes citoyens haitiens de 25-35 ans, leaders de différentes organisations partageant des valeurs sociétales, et qui veulent voir faire la politique autrement. Parce que ces derniers évenements que nous vivons  nous désolent et nous poussent à prendre la parole pour exprimer nos idées pour construire une autre Haiti. Nous sommes concernés à la gestion de la chose publique et demandons l’admission de nouveaux modèles d’engagement social et de nouvelle manière de faire la politique active.
 
 Nous sommes issus de divers Départements d’Haiti de la région du grand Nord et du grand Sud et nous partageons l’idée d’une autre Haiti, voire d’un autre monde dans le cadre des grands rassemblements de la société civile mondiale. Nous sommes acharnés pour transformer notre communauté et engagés à notre manière. L’idée maitresse est : Et si la politique s’interesse aussi à la satisfaction des besoins de base aux citoyens ? Les reflexions sur cette interrogation nous rappellent la nécessité, aujourd’hui plus que jamais, de réfléchir et à prendre nos responsabilités civiques. Pour nous, une autre Haiti dépend de la façon par nos dirigeants de faire la politique. Mais aussi de notre façon, comme jeune representant l’avenir du pays, de regarder agir les dirigeants sans penser à l’avenir des futurs générations.  La politique telle qu'elle est pratiquée aujourd'hui en haiti a besoin d'être réformée.
                                              
Du renouvellement de la classe politique, les acteurs politiques de notre société en parlent souvent. Ils font même parfois appel  à nous les jeunes de la  société civile pour y intégrer avec des idées neuves souvent bienvenues. Mais lorsqu’il s’agit de soutenir des profils plus divers issus des réalités qui font le quotidien de notre beau pays, on entend le vent souffler et les initiatives se concretisent rarement. Les profils se sont detruits!

Nous constatons que ce n’est pas en maintenant des discours falacieux dédiés à nous les jeunes, que le problème du renouvellement de la classe politique se reglera. Ce n’est pas en traitant exclusivement  le jeune leader dans le cadre d’espaces dédiés à sa condition que notre société en tirera profit. Il faut au contraire mieux inscrire notre jeune génération dans les processus de prises de décision concernant l’avenir du pays, considérer son expertise, écouter sa vision sociétale à l’égard d’Haiti.
 
Nous les jeunes, au niveau de la société civile, débattent, bien sûr, des idées revolutionnaires ; mais nous avons  du mal à trouver de réels espaces de diffusion et de valorisation de nos idées, d’où l’obstacle de ne pas pouvoir avoir d’impact réel sur les mauvaises manières de faire des dirigeants de notre société. Le forum regional des Jeunes du Grand Nord et du Grand Sud est un cri de prise de conscience collective que nous devons soulever chez nos compatriotes haitiens. Nous entendons rapprocher tous ceux qui reprochent à l’action politique vers la construction de projets collectifs, qui incluront tous ceux qui pensent que la gestion de chose publique leur concerne et que l’engagement civique a un sens pour l’avenir des progénitures.
 
Ce forum se realisera en prelude à la fete du Drapeau et de l’Université. L’Université étant l’école supérieure où l’on forme des professionnels et chercheurs, et où l’on préserve la culture et l’histoire nationale. Comment des étudiants haïtiens vivent-ils l’expérience universitaire ? Quelle est la position du jeune universitaire haïtien dans la crise sociale actuelle ? Quel lien existe entre l’Université et la paysannerie au cœur des recherches universitaire devant aboutir progrès d’Haiti? Des réponses précises à ce questionnement, d’abord par les jeunes étudiants eux-mêmes, et ensuite par les intervenants ciblés, vont nous permettre d’aborder l’étude des actions conjointe que devraient et doivent poser la jeunesse/université à partir des aspects suivants :
1.      économie comme sphère de production, de distribution et de consommation de biens et services et culture, histoire et société, jeunesse et société et Université comme symbole du haut lieu de production de savoir et de la conservation, qui peut contribuer significativement à améliorer ou à transformer la société haïtienne. L'échange des points de vue entre les étudiants et les intervenants sera animé le forum des Jeunes en province et voir Comment impliquer l’université haïtienne, à travers sa fonction sociale pour un réveil de conscience patriotique vers la mise en œuvre d’un politique développement durable ou le travail est considéré comme le premier acte de l’humain.  
2.      Social
La societe haitienne est synonyme de révolution anti-esclavagiste, anti-colonialiste et anti-raciste, car elle avait renversé entierement l’ordre economique, sociale et politique des detenteurs de la civilisation à l’époque. C’était une forme de domination esclavagiste ou la force primait sur le droit. 18 novembre 1803 avait derrogé à cette forme de domination erronée. C’est peut-etre, maintenant, la croix que porte Haiti. Grace à cette derrogation, haiti a universalisé les droits de l’Homme pour les peuples oprimés en changeant le cours de l’histoire de l’humanité. Plus de 200 ans plus tard, que s’est-elle devenu ? Peut-etre pour avoir tracer le chemin de liberté. Dès le lendemain de 1804 et jusqu’à nos jours, Haiti est profonement divisé. Pas de cohesion sociale, pas de convergence ideologique profonde. Les paysans, les seuls aujourd’hui à rester fideles à la nation haitienne, se voient condamner à vivre dans l’ignorance et la misere la plus ignoble. Pendant ce temps, depuis 1816, le royaume d’Henry premier a offert l’enseigment educatif voire superieur au peuple haitien pour son bien-etre. Les paysans ne font pas partie du peuple haitien? Quelle est la responsabilité de l’Université d’Haiti, 200 ans après, dans l’Etat actuel du pays?Concilier l’Université à elle-meme et à la paysannerie Haïtiene pour le Developpement durable.
3.      Politique
Instabilité politique chronique est le maitre mot du champ de la politique active en Haiti. De 1804, date à laquelle Haïti accède à l'indépendance après la révolution anti-esclavagiste et raciste, à 1957 ou haiti a connu une dictature quasi progressiste et à 1986 le pays a connu de nombreux régimes politiques sans jamais arriver à mettre en place un système de stabilité, malgré la promulgation de 22 constitutions successives. Le 29 mars 1987 par voie référendaire une constitution, soi disant démocratique, a été approuvée. Ratifiée par le Parlement issu des élections du 17 janvier 1988, cette constitution remplaçait ainsi celle de 1963 mise en place par l'ancien dictateur François Duvalier. Aujourd’hui, sur quelle constitution fonctionne Haiti? En plus de l’organisation des élections à contestation éternelle, la gouvernence politique en Haiti ne pourrait-elle pas s’occuper de l’avenir des progenitures? Dans ce contexte de grande confusion et de peur de l’avenir pour les nouvelles generations, la conscience s’amene. Haiti;faisons la politique autrement. Créons la richesse pour tous.
 
L’Université gardienne du Drapeau et de la Souveraineté nationale doit pouvoir se concilier à la paysannerie Haitiene pour le Développement durable. C’est dans ce contexte problématique où la formation sociale haïtienne est construite dans l’inégalité et l’injustice sociales, que le MOJEP tient à sonner l’alarme.
La jeunesse, le devoir nous appelle!