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Fwd: "Liberté de circuler " Rencontre avec Brouck à la CNHI

from "union.nationale.sans.papiers" on Jan 08, 2014 03:05 PM
---------- Message transféré ----------
De : <francoise.carrasse@...>
Date : 6 janvier 2014 16:08
Objet : "Liberté de circuler " Rencontre avec Brouck à la CNHI
À : koundedial gmail com <koundedial@...>, microvaff yahoo fr <
microvaff@...>, bclaye2 hotmail fr <bclaye2@...>
Cc : union nationale sans papiers gmail com <
union.nationale.sans.papiers@...>, francois chouquet orange fr <
francois.chouquet@...>, m toullier noos fr <m.toullier@...>,
mireille galano gmail com <mireille.galano@...>


Pour info

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  Rencontre à la médiathèque de la Cité Nationale de l'Histoire de
l'Immigration avec Brouck autour de la BD LIBERTE DE CIRCULER  et MADASSA ,
son héros.

 *Samedi 11 à 16H30, à la Porte Dorée.*

La BD est exposée en grand format sur les murs de la médiathèque , entrée
libre !

 Et vous pourrez aussi découvrir avant, l'expo BD et immigration du Musée
de la CNHI. Belle expo ! avec 2 originaux de Brouck en fin de parcours sur
l'occupation de la CNHI ! L'histoire en marche , au présent ...


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Le Collectif 12 sera présent pour défendre la liberté de circulation et
d'installation des migrants. Une belle façon de se retrouver en ce début
d'année...

Brouck et Madassa dédicaceront la BD qui sera à disposition en vente de
soutien au mouvement des sans papiers. (collectifs , AME Association
Malienne des Expulsés à Bamako et association "l'étoîle de Faranbouné" ,
projet pour le village de Madassa.


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Ben


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 *Migreurop*
 Appel Solennel
> Pour la liberté de circulation des personnes
<http://www.gisti.org/spip.php?article3089>
> Ce 18 décembre 2013, dans le cadre de la journée d’action globale pour
les droits des migrant.e.s <http://globalmigrantsaction.org/>, le réseau
euro-africain Migreurop <http://www.migreurop.org/> lance un *Appel
solennel en faveur de la libre circulation des personnes*. Recensant les
entraves instaurées par les politiques migratoires à la mobilité humaine
(politiques discriminatoires de visas, interceptions maritimes, murs,
accords politiques pour la réadmission des étranger.e.s en situation
irrégulière...), Migreurop rappelle leurs conséquences dramatiques sur le
plan du respect des droits humains (détention prolongée, violation du droit
d’asile, mortalité migratoire...). Au regard de ces constats, et au nom du
principe d’égalité - car la liberté de circulation existe de fait pour une
partie des citoyens du monde pouvant franchir aisément les frontières par
le hasard du lieu de naissance - Migreurop exige un changement radical dans
les politiques migratoires afin de rendre possible la liberté d’aller, de
venir et de s’installer pour toutes et tous, liberté qui constitue
l’indispensable corollaire de la défense des droits des migrant.e.s.

Depuis sa création, le réseau Migreurop s’attache à mettre en lumière les
effets néfastes de la politique de gestion des frontières de l’Union
    Européenne [1 <http://www.gisti.org/spip.php?article3371#nb1>]. La
vision sécuritaire des politiques migratoires, qui se traduit par une
militarisation accrue de l’Europe forteresse, la multiplication des
interceptions maritimes, ou encore le verrouillage des possibilités de
migration légale (que traduisent les obstacles mis à la délivrance des
visas) est régulièrement dénoncée
[2<http://www.gisti.org/spip.php?article3371#nb2>].
Migreurop pointe la démultiplication des contrôles, qui font appel à des
méthodes sophistiquées et coûteuses, comme en témoignent la construction de
nouveaux murs et la création puis le renforcement de l’agence Frontex
- véritable bras armé de l’Union européenne.

De même, Migreurop dénonce le processus d’externalisation du contrôle des
migrations qui contraint les pays non membres de l’UE à réadmettre toute
personne chassée des pays européens qui serait passée par leur territoire
et à renforcer le contrôle et la répression pour empêcher le départ et le
transit des migrants. C’est ainsi que se multiplient les accords de
réadmission, qui visent à faciliter les expulsions et constituent une des
armes pour empêcher la mobilité des migrant-e-s en amont des frontières
européennes [3 <http://www.gisti.org/spip.php?article3371#nb3>]. L’UE
n’hésite pas à instrumentaliser l’Aide Publique au Développement pour faire
pression sur les États de transit et d’origine afin qu’ils acceptent de
tels accords. Par ces dispositifs, l’Europe se détourne de son devoir de
protection des personnes en quête d’asile et ignore les violations des
droits humains qui en découlent.

En 2010, Migreurop a pris position pour la fermeture des camps d’étrangers,
instruments privilégiés de gestion des populations migrantes
[4<http://www.gisti.org/spip.php?article3371#nb4>].
Les migrant-e-s, détenue-e-s ou non, sont considéré-e-s comme des criminels
et déclaré-e-s en situation illégale, au seul motif qu’ils/elles n’auraient
pas respecté les règles imposées pour le franchissement des frontières et
le droit au séjour. La transgression de ces règles – qui sont pourtant
parfois contraires au droit international - sert à justifier des politiques
de plus en plus fermes de restriction d’aller et venir, dont plus personne
ne peut ignorer les conséquences effroyables : depuis 1990, plus de 20 000
personnes sont mortes ou disparues en tentant de rejoindre l’Europe.

A travers ces combats menés par Migreurop sont mis en évidence les méfaits
des entraves à la liberté de circulation des personnes. Or cette liberté
existe pour une partie des citoyens du monde, qui, par le hasard du lieu de
naissance, disposent d’un passeport ou obtiennent sans difficultés les
visas qui permettent de franchir aisément les frontières. Accepter que
d’autres en soient privés c’est entériner l’existence d’un monde à deux
vitesses, porteur de discriminations fondées sur un rapport de domination
politico-économique des pays dits industrialisés sur les autres. C’est
également ignorer l’existence de droits fondamentaux, tels que le droit à
émigrer, reconnu par la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, ou
le principe de non refoulement consacré par la convention de Genève de 1951.

Revendiquer, au nom du principe d’égalité, la liberté d’aller, de venir et
de s’installer pour tou-te-s, constitue l’indispensable corollaire de la
défense des droits des migrant-e-s. C’est pourquoi, dans la continuité de
ses activités et de ses combats, Migreurop demande la mise en œuvre
effective de la liberté de circulation, outil de changement social au
profit d’un modèle de société plus juste et plus équitable.


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