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Re: Déclaration du Cercle Nedjma à propos de la situation actuelle en Algérie : "Pour une refondation de la Républiquealgérienne encore et toujours"

from APCV Agence de promotion cultures et voyages on Jan 27, 2014 03:07 PM
Bonjour,

Bonne initiative que je soutiens

Rahim Rezigat

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mais elle organise des séjours solidaires pour favoriser les rencontres **avec
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*Notre devise " J'apprécie davantage mon voisin depuis que je m'intéresse à
sa culture"*

*Afin de contribuer ensemble au respect de l'environnement, merci de
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Le 27 janvier 2014 13:04, Tewfik Allal <tewfik.allal@...> a écrit :

> Pour information, cette déclaration du Cercle Nedjma à propos de la
> situation actuelle en Algérie : "Pour une refondation de la République
> algérienne encore et toujours"
> Sur le site MaghrebEmergent :
> http://www.maghrebemergent.info/contributions/opinions/item/34273-pour-une-refondation-de-la-republique-algerienne-encore-et-toujours.html
> Tewfik Allal
>
> *Pour les signataires de cette déclaration, Madjid Benchikh, Ahmed
> Dahmani, Mohammed Harbi et Aïssa Kadri, « ni les élections (...) ni la
> révision ou l'interprétation des dispositions constitutionnelles agitées au
> gré de la conjoncture ou des rapports de forces ne peuvent régler les
> problèmes dont nous souffrons ». Ils appellent à faire « en sorte que la
> lutte contre l'arbitraire, les inégalités et la corruption devienne la
> préoccupation de tous et qu'elle aboutisse à un système qui bannit toute
> police politique ».  *
>
> La déliquescence des institutions politiques et administratives a atteint
> des niveaux qui menacent gravement la cohésion sociale et nationale et la
> sécurité des populations dans un environnement régional et international
> problématique. Procédant à une véritable « occupation de l'Etat », les
> gouvernants ont anémié le débat politique et anesthésié le sens critique.
> Les luttes des factions pour l'accaparement du pouvoir et de ses bénéfices
> tendent à devenir la préoccupation majeure de l'opinion et des observateurs
> politiques.
>
> Les politiques gouvernementales, concoctées dans l'opacité par des cercles
> restreints, adoptées, hors Conseil des ministres, sans débats même au sein
> du gouvernement, ne peuvent régler les problèmes de l'école, de la santé,
> du logement et de plus en plus de la sécurité publique. Au lieu de rendre
> au peuple sa souveraineté, de tracer la voie qui y mène et donc de
> favoriser les moyens démocratiques modernes d'organisation de la société,
> grâce à des associations, des syndicats et des partis politiques autonomes
> et représentatifs, le chef de l'Etat et ses gouvernements successifs n'ont
> cessé de s'appuyer sur des groupements d'intérêts ou de remettre en selle
> des notables traditionnels ou religieux ou des zaouïas pour tenter de
> briser les regroupements de citoyens revendiquant leurs droits.
>
> Est-il étonnant dans ces conditions que le Parlement, mal élu et peu
> représentatif, ne joue que les rôles qui lui sont impartis par le pouvoir
> exécutif en approuvant systématiquement toutes les politiques qui sont à
> l'origine de la dilapidation des ressources. Rappelons le scandale sans nom
> de l'adoption de la loi scélérate sur les hydrocarbures de 2005 qui devait
> mettre les ressources du pays sous sujétion des firmes multinationales.
>
> La gestion autoritaire de la société par le moyen de la police politique a
> été érigée en système. La répression, l'infiltration et la manipulation des
> associations, des syndicats et des partis autonomes les empêchent de jouer
> les rôles indispensables de représentation des forces sociales et
> d'intermédiation. Tout contribue à anémier la société civile, à défaire le
> moindre signe de lien social, à casser son dynamisme et à décrédibiliser
> l'idée de démocratie. Tout cela n'a fait que mener au délitement des
> institutions existantes.
> Dans ces conditions, c'est le clientélisme et le clanisme qui président
> aux désignations aux postes de responsabilité dans tous les rouages de
> l'Etat. Ils sont la clé du système d'enrichissement et du développement
> accéléré des inégalités. Qui dans ce système se soucie du bien-être des
> populations et des risques d'aventure ?
>
> L'incapacité apparente, voire le handicap du chef de l'Etat n'ont fait
> qu'aggraver cette situation risquant ainsi de mener le pays vers un horizon
> dont personne ne peut prévoir les conséquences. A quelques mois des
> échéances présidentielles, le pouvoir, avec ses différentes composantes,
> continue de gérer le pays dans l'improvisation et la démagogie. Cette
> situation est dommageable à la crédibilité de l'Etat, tant sur le plan
> interne qu'international.
>
> Il nous faut sortir de cette impasse. Ni les élections (y compris
> présidentielles), ni la révision ou l'interprétation des dispositions
> constitutionnelles agitées au gré de la conjoncture ou des rapports de
> forces, ne peuvent régler les problèmes dont nous souffrons. Faisons en
> sorte que la lutte contre l'arbitraire, les inégalités et la corruption
> devienne la préoccupation de tous et qu'elle aboutisse à un système qui
> bannit toute police politique. Un système dans lequel fonctionnent une
> séparation des pouvoirs, une justice indépendante et une presse libre. Ces
> combats menés par des associations, des syndicats et des partis politiques
> autonomes et représentatifs sont le seul catalyseur du changement. Seules
> ces luttes peuvent créer le rapport de forces nécessaire pour contraindre
> au changement les détenteurs actuels du pouvoir. Après les drames de la
> Kabylie et du M'zab, et pour éviter d'autres explosions dans d'autres
> régions du pays, ayons le courage d'affronter le problème de la
> construction nationale et de la refondation d'une république moderne.
>
> A l'initiative du Cercle Nedjma : Madjid Benchikh, Ahmed Dahmani, Mohammed
> Harbi, Aïssa Kadri.
>
>
> --
> Archive: http://openfsm.net/[…]/1390824522234<http://openfsm.net/projects/faldi-fsm/lists/ensemble-faldi-fsm/archive/2014/01/1390824522234>
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