Cher(e)s ami(e)s,

Vous trouverez ci-dessous le programme des débats organisés par le
collectif algérien en France ACDA durant le mois de juin.

N'hésitez pas à diffuser autour de vous !

Amicalement,

Pour le collectif ACDA
Nabil Challal

- sur notre site ACDA : cliquer ici
<http://acdadz.wordpress.com/2014/06/05/les-rencontres-dbats-de-lacda-juin-2014/>
- page Facebook : cliquer ici
<https://www.facebook.com/events/245207939007907/>


*Les rencontres-débats de l'ACDA, juin 2014*


Avec *Malika Rahal*, historienne, chargée de recherche à l'Institut
d'histoire du temps présent (CNRS).

*Jeudi 12 juin 2014, de 19 heures 30 à 22 heures*
Maison des associations du 14e
22, rue Deparcieux, 75014 Paris
(métro Denfert-Rochereau ou Gaïté).

Le métier d'historien et la recherche des différentes voies possibles pour
écrire l'histoire contemporaine de l'Algérie – dans un contexte où nombre
de conflits qui traversent aujourd'hui la société algérienne sont
considérés comme la continuation de conflits antérieurs, et où la
publication de mémoires, de plus en plus nombreux, d'acteurs de l'histoire
récente du pays suscite de vives polémiques dans la presse, alors que
l'accès aux archives d'Etat reste inexistant.

“L’histoire contemporaine de l’Algérie [...] est très étudiée pour la
période coloniale, mais quasiment inexistante en ce qui concerne l’Algérie
indépendante. L’idée de texture permet de réfléchir aux effets d’un tel
contraste : effet sur les historiens ; effet sur les témoins ; effet sur la
société algérienne contemporaine. De réfléchir aussi la reconstruction
d’une continuité historique et narrative. Quels sont les sujets de
recherche qui permettent de travailler cette continuité ? Peut-on étudier
l’histoire récente de l’Algérie ? Comment aborder la guerre civile, la
violence, la sortie de guerre ? Et, dans le contexte d’absence d’histoire,
avec des épisodes répétés de violence, quelles sont les spécificités des
récits des témoins et acteurs ? Enfin, en l’absence d’archives d’Etat,
quelles sont les archives que l’on peut mettre à jour ?” (Malika Rahal, *in*
 site “Textures du temps”
<http://texturesdutemps.hypotheses.org/date/2012/04>, avril 2012)

***************

Avec *Ali Bensaad*, géographe, maître de conférences à l'Université
d'Aix-Marseille (HDR), enseignant-chercheur à l'IREMAM.

*Mardi 24 juin 2014 (19h30-22h)*
Maison des associations du 14e
22, rue Deparcieux, 75014 Paris
(métro Denfert-Rochereau ou Gaïté)

Situations migratoires subsahariennes : continuités et ruptures. La
nouvelle configuration des rapports entre le Sahel et le Maghreb.

“Ce mouvement de fond, c’est celui d’un processus d’interpénétration entre
Sahel et Maghreb et de densification des liens qui va en se renforçant et
dont les migrants ne sont qu’une des manifestations. Cela peut sembler
paradoxal ou relever de constructions théoriques de parler
d’interpénétration quand on sait comment les Etats du Maghreb et du Sahel
se tournent le dos. Pourtant, en marge des Etats mais surtout par l’effet
inattendu de l’action des Etats eux-mêmes et non désirés par eux, […]
Maghreb et Sahel sont, malgré tout, en train de tisser, voire re-tisser des
liens multiformes.” (Ali Bensaad, "Les conditions de la la mobilité des
migrants"
<http://www.elwatan.com/actualite/les-conditions-de-la-mobilite-des-migrants-se-sont-compliquees-14-05-2014-257131_109.php>,
14
mai 2014)