• Ensemble FALDI FSM

re: << Les premiers procès des interpellé/e/s de Barbès : , Elle ne va pas payer pour tout ce qui s’estpasséàBarbès !' >>

from Atf BN on Jul 22, 2014 08:30 AM
  

Bonjour toutes te tous

 

Oui nous ne pouvons pas les laisser seuls assumer des condamnations pour des actes de résistance pacifiques.

 

Les organisations ayant appelé à cette manif doivent toutes prendre leurs responsabilités.

 

Les deux poids deux mesures ne peuvent gérer les enfants de France et les immigrés de France. Peut-on nous citer un seul membre du LDJ arrêté eux qui ont attaqué les manifestants à belle vile. 

 

La justice doit revoir ces condamnations
 

 

Le collectif national pour une paix juste et durable entre israéliens et Palestiniens doit se saisir de cette cause

 

P/ATF

 

Ellala

 

 

> Message du 22/07/14 08:52
> De : "Bernard Schmid" 
> A : ensemble-faldi-fsm@...
> Copie à : 
> Objet : [Ensemble FALDI FSM] << Les premiers procès des interpellé/e/s de Barbès : ,Elle ne va pas payer pour tout ce qui s’est passé à Barbès !' >>
> 
>http://www.liberation.fr/societe/2014/07/22/elle-ne-va-pas-payer-pour-tout-ce-qui-s-est-passe-a-barbes_1068007?xtor=EPR-450206&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=quot

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Société

«Elle ne va pas payer pour tout ce qui s’est passé à Barbès!»
ONDINE MILLOT 22 JUILLET 2014 À 01:02

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MODE ZEN

Des manifestations se sont affrontés avec les forces de l'ordre, dans le quartier de Barbès, à Paris, le 19 juillet. (AFP)
RÉCIT
Les premières comparutions immédiates suite aux interpellations lors de la manifestation pro-palestinienne avaient lieu ce lundi.
 



C’est une jolie fille en débardeur rose moulant, petit chignon, le teint mat, de grands yeux brillants. Aux suspensions d’audience, elle plaisante avec les policiers qui l’entourent. F., 31 ans, a été arrêtée samedi à Barbès, au cœur de la manifestation pro-palestinienne interdite. Ce lundi, elle est jugée en comparution immédiate par la 23ème chambre du tribunal correctionnel de Paris pour violences sur les forces de l’ordre, en l’occurrence un jet de projectile. Elle conteste, nie l’intention agressive. Explique avoir simplement voulu se débarrasser d’une bombe lacrymogène qui aurait atterri à ses pieds.Le président du tribunal s’étonne: «C’est extraordinaire comme réaction!» Elle ne se démonte pas. «C’est un réflexe, je l’ai vue à terre qui fumait devant moi, vous ne le feriez pas, vous?». «Moi, un objet fumant à mes pieds, non, je ne le ramasse pas, je m’en écarte.»
Les policiers lui ont couru après, elle s’est débattue, puis laissée interpeller. Un témoin assure qu’il l’a vu viser intentionnellement les CRS avec son projectile. «Et sur la participation à une manifestation interdite, qu’avez-vous à dire?», interroge le président. «J’ai pris la responsabilité d’y être parce que je voulais y être. J’étais venue pour soutenir la Palestine, je ne pensais pas que ça allait dégénérer, que ce serait la guerre.»- «Et vous pensez que ces affrontements ça aide la Palestine?»- «Non. Mais le but des manifestants n’était pas que ça se passe comme ça. Après, il y avait des individus qui étaient là pour casser. Pas moi. Moi si j’y vais et que je commence à casser des trucs, je donne une mauvaise image de la cause. Ce n’est pas ce qu’on veut montrer.»
Le président soupire: «Je pense que ce que l’on retient de cette manifestation, ce n’est pas le soutien à quoi que ce soit. Je pense que les médias se focalisent plus sur les échauffourées que sur la cause.»Le procureur renchérit: «Le résultat de cette manifestation, c’est que l’on parle de beaucoup de choses, sauf de ce qui pouvait la motiver au départ. On ne parle que de casse et d’incidents. D’autres manifestations vont venir. Ce qui importe aujourd’hui, c’est d’adresser un signal fort de découragement. Pour défendre une noble cause, il faut se rendre compte que certaines manifestations vont à l’encontre de cette noble cause.» Il demande une condamnation«qui revêt un caractère d’exemplarité»: quatre mois de prison ferme, plus six mois de travaux d’intérêt général. L’avocat de la défense s’insurge: «Elle ne va pas payer pour tout ce qui s’est passé à Barbès!» A l’issue du délibéré, F., dont le casier judiciaire comporte déjà des faits de violences, d’outrage et de rébellion, est condamnée à six mois de prison avec sursis avec obligation de 105 heures de travaux d’intérêt général.
Juste après F. comparaît E., 26 ans, ingénieur, arrêté samedi à Bastille suite à une altercation avec des policiers et au port d’un keffieh. «Mais je suis kurde! Je n’étais pas en train de manifester, proteste-t-il. Mon keffieh est rouge! Cela n’a rien à voir avec le keffieh noir des Palestiniens.» E. explique qu’il a vu une femme voilée chuter à terre devant un cordon de CRS, qu’il a voulu courir la relever et que c’est là qu’on l’a interpellé. Au bout de quinze minutes d’interrogatoire, il craque:«Écoutez, je ne voulais pas dire ça, mais vous allez m’y pousser... Je suis désolé pour ceux qui sont pro-palestiniens dans la salle mais... la Palestine, j’en ai rien à foutre. Je suis kurde. Qu’est-ce qui attaque le peuple kurde en Syrie? C’est le Hezbollah. Et le Hezbollah, c’est le premier à défendre la Palestine.» Le procureur ne croit pas à son discours, ni à «l’étrange coïncidence» de sa présence devant un cordon de CRS. Il rappelle sa «rébellion» à l’interpellation et réclame quatre mois de prison avec sursis. Après délibéré, E. est relaxé.
Quasiment au même moment, de l’autre côté du hall qui relie les différentes chambres correctionnelles de Paris, comparaissaient, également en comparution immédiate, deux autres manifestants de samedi. Le premier, K., 33 ans, informaticien et père de trois enfants, est poursuivi pour avoir refusé de se soumettre à une interpellation, continuant à scander des slogans pro-palestiniens. Agrippé au bras par un officier de police, il l’a fait chuter au sol et l’a blessé en tentant de se dégager. Le policier a eu quatre points de suture sur le nez et trois jours d’ITT (incapacité temporaire de travail). K. explique que l’agent, en civil, l’a saisi de dos, et qu’il s’est débattu parce qu’il a eu peur et ne savait pas qui l’attrapait ainsi. Quant à sa participation à une manifestation interdite, il pensait que puisque des représentants du NPA (Nouveau parti anticapitaliste) étaient là, «ça irait». K. a deux jours d’ITT, blessé à la cuisse, car le policier l’a poussé contre un mur. «J’ai participé en pacifiste», dit-il. Le procureur demande quatre mois de prison ferme avec un mandat de dépôt, bien que K. n’ait pas de casier judiciaire. Après délibéré, il est condamné à quatre mois de prison avec sursis et à 1150 euros de dommages et intérêts à verser au policier.
Le dernier prévenu, N., 33 ans, avait été arrêté comme organisateur de la manifestation. Finalement, cette infraction n’a pas été retenue contre lui, et seuls lui sont reprochés la rébellion lors de son interpellation et la participation à un attroupement interdit. A l’audience, pourtant, on ne cesse de rappeler son rôle de leader «incitant les gens à se diriger vers le boulevard Magenta, haranguant la foule». «Je ne suis pas organisateur mais animateur, proteste-t-il. Je disais simplement des slogans au porte-voix: Nous sommes tous des Palestiniens, Résistance c’est la voie de l’existence, Médias français montrez nous la vérité...» La présidente le coupe. «C’est très différent des slogans que les policiers ont noté dans votre bouche: CRS assassins, Israël assassin, Bêtar bâtard...» N. est ingénieur depuis six ans chez EDF, il a une petite fille d’un an, et sa femme est enceinte de huit mois. «Avec cette histoire, j’ai compris l’importance de ma famille. Vous avez ma parole, je ne participerai plus jamais à une manifestation interdite», jure-t-il. Le procureur n’y croit pas. «Monsieur est un meneur d’hommes, quelqu’un qui a exhorté la foule, qui a demandé à deux cent personnes de rejoindre Barbès en scandant des propos inacceptables et déplacés. Les policiers ont dû faire face à une véritable guérilla urbaine dont vous êtes en partie responsable. Vous n’étiez pas là pour appeler au respect des droits de l’homme en Palestine, vous étiez là pour attiser la haine.» Il réclame six mois ferme avec mandat de dépôt. «Je crains que la semaine prochaine ça recommence, et que Monsieur soit là à nouveau.» L’avocat de N. rappelle son parcours de «père de famille exemplaire», n’ayant jamais eu à faire à la justice... «Il ne faut pas le condamner à de la prison ferme pour obéir aux médias ou aux politiques!», dit-il. Après délibéré, le tribunal le condamne à dix mois de prison avec sursis.

Ondine MILLOT
 


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