Pour information.
Tewfik Allal
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> À 15 minutes de Place de Clichy Ligne 13 - Gabriel-Péri Navettes gratuites retour vers Paris
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> Extractions
> Redeyef, la ligne d’une tentative
> en regard de Passim
> Entrée libre
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>    SAMEDI 11 OCT. 14 - 18H 
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> La plateforme Siwa, le T2G et le Théâtre du radeau vous invitent à une conversation ouverte et à suivre la ligne d’une tentative citoyenne, politique, artistique au cœur de l’exception tunisienne : Redeyef
> Avec Adnan Hajji (par Skype), Youssef Seddik, Yagoutha Belgacem, Marianne Dautrey, Adel Haj Salem, Arafat Sadallah.
> En présence de Jean-Pierre Han, Alain Joxe, Marie-José Mondzain, Jack Ralite, Nadia Tazi, Emmanuel Wallon, Jean-Pierre Thibaudat, 
> (sous réserve)….
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> Images et vidéo projetées de Laurent Malone,
> création sonore Zied Meddeb Hamroun, artistes associés au projet Siwa à Redeyef.
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> Avec le soutien de l’Institut Français de Tunisie.
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> Tunisie, 2008. Au Sud du pays, la ville minière de Redeyef se soulève. Six mois de siège, plusieurs morts, trois cents arrestations. Black out sur la révolte. Des images et des témoignages circulent sous le manteau malgré l’étouffement voulu par Ben Ali. Lors du procès, les «meneurs de Redeyef» vont donner un visage aux multitudes des sans voix ; portées par la jeunesse, elles font tomber le régime en 2011.
> En Occident, dans l’hyper-médiatisation qui s’ensuivit, on appela cette poussée des peuples «dégageant» les masques des régimes dictatoriaux, les Printemps arabes. Si ces insurrections révèlent des aspirations de liberté, de dignité, de justice, comment, après avoir levé «l’immense ébranlement de l’espoir» ces appels ont-ils été submergés trois années plus tard ? Pourquoi ont-ils fait l’objet de récupérations massives dont l’islamisme radical est un des facteurs les plus sinueux ?
> Ce monde est, dans ses fractures, ses empreintes sensibles, la multiplicité de ses significations indivisiblement nôtre. L’informe que produit la mondialisation, reporte ses exclusions et ses violences à même la figuration et la défiguration des corps, des peuples, des singularités. Que savons-nous ici des réservoirs de vie, des résistances aux sommations d’un «monde» immonde, prétendant d’un «bord à l’autre», ordonner l’irrespirable?
> Redeyef ne renvoie ni à un passé lyrique ni à un modèle à venir, mais formule une expérience de liberté ad hoc qui se poursuit à ce jour. Dans cette petite ville intoxiquée par le phosphate qu’elle respire, des femmes et des hommes conduisent encore une vie en commun hors institutions, et à l’écart de la dogmatique religieuse. Une citoyenneté s’érige fermement et sans bruit ; dans ce laboratoire, il se constitue quelque chose qui n’a pas encore trouvé de nom.
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> Sur réservation 01 41 32 26 26 / billetterie@...
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