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tr: Re: FW: Rappel réunion du 8 février 14H au CICP

from mom on Feb 05, 2015 08:13 PM
 
 
 
 








To: islamophobie-dec2013@...

Subject: Rappel réunion du 8 février 14H au CICP
> From: islamophobie-dec2013@...
> CC: politique-et-islam@...
> Date: Tue, 3 Feb 2015 11:50:15 -0500
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Cher-e-s ami-e-s,






 
Rappel de notre réunion prévue
 

Dimanche 8 février 2015 à 14 heures
Au CICP, 21 ter rue Voltaire 75011 Paris. 
Grande salle Al-Feneiq
M° rue des Boulets

 
La réunion du dimanche 8 février est une réunion de travail, ce n’est ni une AG, ni un meeting !
Nous avons besoin de personnes représentatives (mandatées si possible) d’organisations, collectifs, associations, structures et réseaux différents. 

> Pour mémoire, le CR de la réunion du 17 janvier dernier ci-après.






> Cdt.
Ismahane

>




Compte rendu de la réunion plénière du samedi 17 janvier 2015 
Que faire après le 11 janvier ? 
 
        La réunion a été convoquée par le groupe issu du Collectif du 13 décembre organisateur du Forum international contre l’Islamophobie

 
 
Une soixantaine de personnes étaient présent-e-s.
La discussion sur le bilan a été ouverte par trois interventions, 
Alain Gresh et Ismahane Chouder en ouverture, Saïd Bouamama arrivant en cours de réunion. 
Un temps a été laissé à l’analyse de la situation et de comment elle peut évoluer et a occupé les deux premières heures.
La dernière heure a été consacrée aux propositions portant sur « quoi faire ».
·         Alain a rappelé les conditions de préparation de la réunion, évoqué la manifestation massive (avec une sur-représentation d’une partie de la société, une sous-représentation d’une autre partie. Il a évoqué les liens avec la situation politique.
·         Ismahane PSM et CFPE, a présenté les objectifs de la réunion : arriver à une structuration plus pérenne que le collectif purement informel existant, définir quelles actions permettant de sortir de la rhétorique de la guerre, de la désignation des ennemis intérieurs et de l’exploitation de la peur.
·         Saïd est intervenu plus tard dans le débat évoquant les débats qui ont eu lieu soit dans le Nord avec le FUIQP soit en région parisienne (coordination des collectifs de « mamans » interdites de sorties scolaires).
Plusieurs dizaines de personnes sont intervenues, issues de structures, d’activités très différentes.
Des interventions sur ce qui s’est passé.
Geneviève Garrigos (Amnesty International), est ainsi intervenue sur les risques de détournement de la loi sur le terrorisme. Maximilien Sanchez Conseiller Municipal FdG de Gentilly a évoqué les consignes données au sein des administrations territoriales, Hosni Maati avocat a souligné qu’il est difficile de lutter contre la paranoïa, Sofia élue FdG à Gennevilliers expliqué en revanche que le maire était allé discuter avec les animateurs jeunesse, Ndella Paye de MTE, Alaïs Flores du collectif enseignant tout comme Omar Slaouti ont évoqué la situation dans les écoles et les collèges, de diverses interventions (MTE, Saïd Bouamama évoquant une réunion de 60 mères au Blanc-Mesnil) il est apparu que la situation était génératrice de peur –notamment pour les hommes et surtout femmes musulmanes-, conduisant certaines personnes à prendre du champ, d’autres à chercher à comprendre et à échanger collectivement. 
Les perceptions de ce qui entraine un recul, et faire bouger certain-e-s hors de leurs certitudes, voire de s’engager pour créer quelque chose de nouveau n’étaient pas homogènes.
Par ailleurs les perceptions de la manifestation du 11 janvier étaient diverses.
Les évaluations des conséquences sur le champ politique de la gauche et de la gauche radicale nuancées : interventions de militant-e-s du FdG (Ensemble), du PIR, du NPA, d’EELV, à propos d’Attac qui a positivement réagi à une tribune très agressive de Christophe Ramaux. Interventions de membres de l’UJFP, du MRAP, plusieurs membres de la Commission Islam et Laicité, et du groupe de travail Extrême droite de la LDH participaient à la réunion. Mahmoud Bourassi (CMF) est intervenu sur le danger tant de l’unanimisme que de la radicalisation, et la nécessité de sortir de la seule émotion/compassion pour intervenir sur les situations concrètes.
Il est apparu qu'il existait un consensus d'interprétation suffisant pour avancer sur le quoi faire vu l'urgence des contre-offensives à mettre en place sur la nécessité de briser les injonctions binaires, sur l’importance des quartiers populaires, des écoles, des enfants. 
 
2 des échanges ont eu lieu sur les perspectives : que devons « nous » faire ?
Contre-offensive politique avec visibilité et besoin de définir" un "collectif" contre l'islamophobie, les inégalités/discriminations  et en défense des libertés :
_ Appel  - texte de court terme  pour prendre position publiquement, vers "plateforme" ou Manifeste à signer ?  Stella Magliani Belkacem a insisté sur la nécessité des membres du collectif d’être mandatés par leurs structures, Laurent Levy (Ensemble) soulignant la difficulté de la chose dans un contexte qui n’a pas effacé les divisions existant au sein des structures existantes.
- Site (documents, ressources humaines, infos...)
- collectifs thématiques ? locaux ? 
 
Des idées ont été lancées,  discutées, sans différences d’opinion exprimées.
Gus Massiah (Cedetim) propose quatre pistes :
1.      Former un groupe d’intervention idéologique
2.      Mener la bataille contre une avant-garde raciste qui cherche a prendre sa revanche.Voir comment différents groupes locaux peuvent entrer dans la dynamique
3.      Appeler pour une campagne contre l’islamophobie et les actes anti-musulmans
4.      Aider à construire des mobilisations de différents milieux ou sur des tghématiques particulières
o   Défense des libertés
o   Dans les écoles qui sont des lieux d’appui dans les quartiers.
o   Pour la liberté d’expression avec les milieux artistiques
o   Contre les interventions impérialistes.
Catherine Samary (NPA, Ensemble) souligne la nécessité de disposer d’un manifeste
·         Liberté de dire je suis Charlie et de dire Je ne suis pas !
·         Egalité de genre de classe de race
·         Nous sommes en position de force sur la laïcité
 
Plusieurs autres interventions ont mis en avant la nécessité de constituer un « centre de ressources », celle d’agir dans les régions et quartiers avec des relais, sur le fait que cela impliquait des moyens matériels et financiers.
Sur la nécessité de définir, au-delà des textes rédigés le consensus sur ce que nous voulons , combattre l’islamophobe et les racismes comme rapport social, réunir des organisations musulmanes sans les « trier » et les structures de gauche sans volonté de « cliver » à priori ; Agir en respectant l’autonomie de chaque structure.
Les échanges ont abouti à la nécessité de lancer un programme de travail pour l’année, (lors de la réunion du dimanche 8 février), avec un « manifeste », des propositions pour le fonctionnement d’un "collectif" qui respecte l'autonomie et la diversité des composantes  et des propositions d’initiatives. 
 
Parallèlement à la réunion du 17 janvier: 
Une tribune a été publiée dans Le Monde.
http://www.lemonde.fr/idees/article/2015/01/15/plus-que-jamais-il-faut-combattre-l-islamophobie_4557269_3232.html#gPV1HWHdsb1fJ6jL.99

 

 

 




 




 

 

 












 
 
 
 
 
 
 
 

















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