• Ensemble FALDI FSM

action de soutein à la population d In Salah

from CHERBIB on Mar 01, 2015 02:12 PM
Chers amis
Bonjour
Je propose que nous réfléchissons ensemble à une action de soutien à la
lutte de la  population d'In Salah  et contre la répression des milliers de
manifestants pacifiques.


Amitiés
Mouhieddine



Violents affrontements, des blessés et des interpellations
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le 01.03.15 | 10h00 *8 réactions*
[image: Forte affluence hier des citoyens de la ville d&rsquo;In Salah vers
la place Somoud]
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Forte affluence hier des citoyens de la ville d’In Salah vers la place
Somoud
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La situation a pris un cours dramatique hier à In Salah, où les
échauffourées entre agents antiémeute et manifestants se sont mues en
violents affrontements qui ont fait des dizaines de blessés, dont plusieurs
femmes ainsi que trois gendarmes. Samedi 28 mars 2015. 60e jour de la
contestation antigaz de schiste.

En milieu de matinée, 300 personnes décident d’aller voir de plus près du
côté de Halliburton, la multinationale chargée de la fracturation
hydraulique, selon l’information arrivée à la commission technique
représentant la société civile d’In Salah, histoire de vérifier. Les jeunes
ont parcouru les 10 km séparant la base de vie de la ville d’In Salah à
bord de véhicules de tourisme qu’ils ont laissés à une centaine de mètres.
Ils ont commencé par dessiner des graffitis sur le mur d’enceinte, écrivant
en gros caractères les slogans de place Somoud : «Non au gaz de schiste»,
«Halliburton dégage» et «Get out of In Salah».

Selon des témoins oculaires, les manifestants ont tenté d’entrer en contact
avec la base, puis ont décidé de ramasser des restes de pneus et de troncs
de palmier pour faire un feu, en face du portail, afin de se faire
remarquer. Alors que quelques-uns essayaient d’escalader le mur pour voir
ce qui s’y passait et tenter de s’introduire, les éléments de la
Gendarmerie nationale sont arrivés sur les lieux vers 11h. L’ambiance était
tendue.

Les gendarmes ont d’abord sommé les jeunes de se disperser et de rentrer
chez eux, selon un témoin. Mais les jeunes étaient décidés à s’assurer de
leurs propres yeux de l’existence de produits chimiques. Vers 11h30, des
dizaines de manifestants ont commencé à quitter les lieux alors que
d’autres voulaient rester. Mais après avoir été la cible de projectiles,
les gendarmes ont utilisé les bombes lacrymogènes pour repousser les jeunes
vers la ville.

*Affrontement*

L’affrontement était inévitable. Les manifestants lançaient des pierres et
divers projectiles contre les forces de l’ordre, qui répondaient par le
bâton et le gaz lacrymogène. En début d’après-midi, il y a eu une dizaine
d’interpellations. Plusieurs blessés parmi les manifestants ont été
raccompagnés chez eux pour recevoir des soins, apprend-on. Les manifestants
pris sur les lieux n’ont pas été transférés vers la brigade de gendarmerie
du centre-ville.

La population s’y est rendue en grand nombre pour réclamer la libération
des détenus, mais sans résultat. Quelque 10 000 manifestants se sont
mobilisés dans une ambiance d’insurrection. Selon des témoignages
concordants, il y avait des courses-poursuites de véhicules tout-terrain
jusqu’à la tombée de la nuit, alors que les détenus de la matinée ont été
relâchés en fin d’après-midi par la gendarmerie.

La population, solidaire de ses enfants détenus, s’était regroupée sur la
place Somoud en signe de protestation. Les femmes étaient encore plus
nombreuses et plus déterminées devant la police qui les repoussait vers le
lycée mixte ; quelques-unes ont été blessées, bastonnées et violemment
réprimées, selon des témoins. Usant de gaz lacrymogènes à outrance, les
policiers faisaient des rondes bruyantes au centre-ville, révèle un
manifestant joint par téléphone. «Ils ont essayé à maintes reprises de
forcer le mur humain qui se dressait sur la place, ils voulaient
impressionner les gens par des coups de volant impromptus, un jeune a été
touché à la poitrine et transféré à l’hôpital», ajoute-t-il.
En fin d’après-midi, les forces de l’ordre encerclaient la ville quasiment
quadrillée par les éléments de la gendarmerie et de la police.

Face à eux, une population qui accuse «le gouvernement et le chef de l’Etat
de pousser au pourrissement en coupant court toutes les possibilités de
dialogue, négligeant de répondre à notre demande de moratoire». «Nous avons
reçu des informations sûres que la fracturation hydraulique allait se faire.

Il faut qu’Alger cesse de nous dédaigner. Nous avons opté pour la lutte
pacifique et cette violence ne nous ressemble pas, elle est provoquée. Les
forces de l’ordre ont provoqué les gens, des vieux ont affirmé avoir été
insultés comme jamais», affirme Mohamed Djouane, président de l’association
Shams et activiste antigaz de schiste. A la tombée de la nuit, la
population d’In Salah était encore dans la rue, face aux forces de l’ordre
et aux colonnes de fumée qui montaient dans le ciel. 

Houria Alioua
-- 
CHERBIB Mouhieddine
00 33 6 50 52 04 16


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