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Fwd: Rassemblement vérité et justice pour Boudiaf lundi 29 juin 2015

from nabil challal on Jun 26, 2015 09:08 AM
Bonjour,

pour information

cordialement




---------- Message transféré ----------
De : amal chekkat <amelchoco@...>
Date : 25 juin 2015 21:37
Objet : Rassemblement vérité et justice pour Boudiaf lundi 29 juin 2015
À : nabil challal <nabil.challal@...>


 A diffuser svp, merci.
Amel Chekkat

Le 29 juin 1992, était ravi à nos coeurs Mohamed Boudiaf, lâchement
assassiné, 5 mois après son retour en Algérie. Le peuple algérien
découvrait avait stupeur que l'on avait tué celui qui représentait tant
d'Espoirs pour la construction du pays, et celui qui avait déjà tant donné
pour sa libération. On a tué Boudiaf, et on a assassiné l'Espoir en Algérie.
Né le 23 juin 1929 à Ouled Madi (Wilaya de Msila), lettré, fonctionnaire,
Mohamed Boudiaf a participé à la 2nde guerre mondiale, notamment à la
Bataille de Monte Cassino. Après les massacres de mai 1945 (Sétif, Guelma,
Kharrata), celui que l'on appelle désormais de son nom de guerre "Si Tayeb
El Watani", s'engage dans le Mouvement National, il y a joué un rôle majeur
notamment dans le déclenchement de la Révolution et la guerre d'
indépendance.
En 1952, il est  muté en france par le MTLD et milite dans l'immigration
algérienne.
En mars 1954, il crée le CRUA avec 8 autres militants historiques:
Ait-Ahmed, Ben Bella, Belkacem, Benboulaid, Ben Mhidi, Bitat, Didouche,
Khider.  Boudiaf est Coordinateur Général du Groupe dit "des 22" et
organise la lutte armée. Titulaire de la carte N° 1 du FLN, il déclenche le
1er novembre la Révolution Algérienne.
Après le Congrès de la Soumam le 20 août  1956, il est membre du CNRA.
Le  22 octobre 1956, il est arrêté avec d'autres dirigeants (Ait-Ahmed, Ben
Bella, Lacheraf, Khider) par le 1er détournement d'avion mondial organisé
par l'armée française.
Boudiaf dirigera la Fédération de France du FLN depuis sa prison et nommé
en 1958,  ministre d'Etat au GPRA, et en 1961 vice-président du GPRA.
En juillet 1962, il entre en conflit avec Ben Bella (soutenu par l'ALN,
l'armée  du Front ouest), concernant notamment le Projet de Société.
Le 20 sept 1962, il crée le Parti pour la Révolution Socialiste (PRS).
En juin 1963, il est arrêté et détenu dans le sud, et en 1964 condamné à
mort par Ben Bella. Réussissant à fuir l'algérie, il se réfugie d'abord en
france, ensuite au maroc.
Il expose son projet politique pour l'algérie, anime la revue Al Jarida, et
écrit son livre "*Où va l'algérie*?", il dissout le PRS en 1979.
Au début des années 90, le pays fait face à la démission de Chadli, qui a
dissous l'Assemblée Nationale et laissé l'algérie dans un vide
constitutionnel, on assiste aussi à la victoire du FIS aux élections
législatives. Boudiaf  revient en algérie le 16 janvier 1992,   après 28
ans d'exil au maroc.
Il apparaît comme un *homme neuf et intègre*, il devait faire sortir le
pays de l*'impasse *dans laquelle il se trouvait, en qualité de Président
du Haut Comité d'Etat (HCE), instance de transition. Boudiaf souhaitait une
algérie démocratique* tournée vers la modernité*, il souhaitait également
la fin de la *corruption* et de *l'obscurantisme.*
*Mohamed Boudiaf sera assassiné 5 mois plus tard le 29 juin 1992*, quelques
jours après ses 73 ans, en pleine conférence de cadres à Annaba, par un
sous-lieutenant, Lambarek Boumaarafi, du Groupe d'intervention Spéciale
(GIS) chargé de sa protection.
La question qui s'est posée à ce moment: était-ce une action isolée d'un
sympathisant islamiste, ou un complot impliquant les généraux? La
commission d'enquête n'a pas fait la lumière sur cette question, mais a
écarté la thèse d'un acte isolé pour un motif religieux. Nacer Boudiaf, *son
fils*, a créé un collectif *"Justice et Vérité pour Boudiaf"* et a écrit le
livre* "Autopsie d'un Assassinat*", impliquant l'Institution Militaire.
Intellectuel et homme politique *brillant et intègre*, Mohamed Boudiaf
incarnait l'*espoir* d'une *algérie moderne*, *démocratique*, *fraternelle*
et *juste*. Humaniste avant tout, il était très attaché à la question
Sociale, intransigeant sur la question de la *Corruption *qu'il souhaitait
éradiquer. Les espoirs qu'il nourrissait pour l'Algérie future étaient les
mêmes espoirs qui l'ont nourri pendant la guerre d'indépendance. Même après
avoir subi l'emprisonnement, l'exil, Mohamed Boudiaf était encore et
toujours prêt à donner sa vie pour l'Algérie.
Chacun de nous se souvient où il se trouvait le jour de son assassinat, les
années n'ont pas effacé la stupeur. Espoir de tout un  peuple, Boudiaf a
laissé les algériens dans un état de désarroi indescriptibles. Avec la mort
de Boudiaf, c'est tout un peuple qui a été assassiné.
*Nous, algériens de France, faisant écho aux luttes qui se jouent dans
notre pays, voulant entretenir notre Mémoire Collective, demandons à ce que
la lumière soit faite sur l'assassinat de Mohamed Boudiaf, que Justice soit
rendue pour sa Mémoire, à ses proches, au peuple algérien, nous
interpellons également les autorités algériennes sur les nombreux dénis de
justice et de vérité que connaissent les affaires d'assassinats politiques,
comme celui de Ali Mécili, de Krim  Belkacem, de Abane Ramdane, pour ne
citer qu'eux.*
Nous ne cesserons de transmettre aux générations futures ce travail de*
Mémoire*,* nous ne cesserons de dire à nos enfants qui ont été nos héros.*
Ils ont tué Boudiaf, mais ils n'auront pas nos consciences, ni notre
Mémoire. Notre Mémoire Collective, notre Histoire commune, sont
indissociables de la volonté d'œuvrer à construire une Algérie juste,
démocratique et sociale.
Un rassemblement est prévu à Paris le

LUNDI 29 JUIN 2015 A 18H30
PARVIS DES DROITS DE L'HOMME
ESPLANADE DU TROCADERO

*VÉRITÉ ET JUSTICE POUR BOUDIAF!!!*



-- 
Et n'oubliez pas : " S i un service est gratuit, c'est que la marchandise,
c'est vous !!! "

Nabil Challal


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