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[Collectif-cedetim] 18 octobre, journée de mobilisation inter-asso : au CICP aussi!

from ben-said2 on Oct 16, 2017 04:05 PM

 Bonjour à tou.te.s,

Après la baisse généralisée des subventions, la fin des contrats tremplin, l'annonce de la fin des réserves parlementaires, voici maintenant la fin des contrats aidés. De nombreuses d'associations domiciliées au CICP subissent ou vont subir de plein fouet les conséquences de ces mesures. Ces dispositifs sont l'expression d'un choix clair et conscient du gouvernement de museler les associations, particulièrement celles qui portent un réel projet politique - la coupe des moyens de financement n'en constituant que l'un des aspects.



 

 Nous invitons les associations du CICP à participer à la "journée noire" des associations qui aura lieu le mercredi 18 octobre, afin de faire front collectivement contre ces nouvelles attaques. Mobilisons-nous pour défendre nos droits à créer des contre-pouvoirs, à porter des alternatives et à construire la solidarité internationale. 



 Rendez-vous à 13h dans la cafeteria, pour échanger sur nos situations, faire un point sur les mobilisation déjà en cours au niveau national, régional et local, et inventer des façons de se mobiliser en interne. Un atelier pratique sera dédié à la confection d'une banderole et nous tracterons le texte ci-dessous devant le CICP et la librairie Quilombo afin d'alerter le grand public sur cette situation (voir le pdf ici). Apportez nourriture et boisson à partager, vos appareils photos, et toutes vos idées !



 A très bientôt,

 L'équipe du CICP



 




6 octobre 2017


 
Non à l’immense plan social sur les emplois aidés ! 
Mercredi 18 octobre : la « journée noire » des associations
 Avec une violence inouïe, le gouvernement vient de décider la suppression de 150 000 emplois aidés dès 2017, et 110 000 supplémentaires en 2018. Compte tenu de la fragilité des associations, beaucoup déboucheront sur des licenciements. Cet immense plan social a été décidé sans aucune concertation et dans une approche strictement comptable. Il témoigne d’une ignorance et d’un mépris de la société civile, qui semble pour le gouvernement se réduire aux start-up et aux entrepreneurs sociaux. Cette décision est catastrophique pour des dizaines, et bientôt des centaines de milliers de salarié.e.s privés d’emploi, pour des milliers de collectivités incapables d’assurer la continuité du service public, pour la survie de milliers d’associations et pour les populations aidées. C’est une atteinte grave à la dignité des personnes, à l’accès au droit, à la solidarité, aux pratiques culturelles, sportives et éducatives, au vivre ensemble.

 Les associations ne se définissent pas seulement par un « modèle économique », mais aussi par un modèle social, démocratique, humain fait d’émancipation, de respect des droits fondamentaux, d’égalité, mais aussi de coopération, de générosité. L’innovation sociale, ce n’est pas l’ubéralisation de la société, mais l’invention sans cesse renouvelée de réponses sur le terrain aux besoins des habitant.e.s et aux aspirations des citoyen.ne.s dans la fraternité. Le retour au XIXe siècle qu’on nous propose est archaïque et invivable.

C’est pourquoi les organisations et les citoyens signataires demandent : 
 – un moratoire sur la suppression des emplois aidés en 2017-2018, c’est-à-dire de nouvelles instructions à Pôle emploi et aux services déconcentrés de l’État pour renouveler les contrats aidés sur la base des critères de début 2017, sans se limiter à des aménagements à la marge en fonction des protestations ;

 

 – une étude d’impact sérieuse et contradictoire de l’évolution des financements publics aux associations, de leurs effets sur la vie citoyenne et les territoires, sur les actions réalisées par les associations au service de l’intérêt général et sur les conditions d’emploi dégradées des salarié.es associatifs ;

 

 – la mise en place dès le budget 2018 d’une ligne budgétaire dotée de 800 millions d’euros supplémentaire et son attribution déconcentrée aux associations contribuant à l’intérêt général qui en ont le plus besoin[1], employeuses ou non, afin de permettre à ces associations d’assurer la continuité des missions indispensables qu’elles remplissent au service de la société ;

 

 – l’ouverture d’une négociation sur l’emploi associatif, afin que les associations puissent, pour leurs missions permanentes au service de l’intérêt général, rémunérer correctement leurs salarié.e.s de façon stable à travers des CDI, tout en maintenant un dispositif adapté de retour à l’emploi.

Les signataires appellent tous les citoyens et toutes les associations à : 
 – Alerter dès maintenant leurs parlementaires, qui vont débattre du budget 2018 au mois de novembre, avec les syndicats de salarié.e.s, et chaque fois que c’est possible, avec des collectivités locales citoyennes qui partagent les mêmes préoccupations ;

 

 – Faire du mercredi 18 octobre, jour du « forum national des associations et fondations », une journée noire pour les associations partout en France, sous la forme de leur choix, en s’habillant de noir pour symboliser leur mort programmée, en portant un brassard « en grève », ou par toute autre action symbolique, festive, protestatrice…

 

 Ces actions constituent une première étape. D’autres actions communes pourront être envisagées au mois de novembre, notamment après les rassemblements qui se multiplient du niveau local au régional[2].

Pour signer cet appel c’est ici
On trouvera sur le site ICI, des informations, mobilisations passées et outils (lettres-types, etc.)

Vous pouvez nous faire part de vos difficultés et vos initiatives en envoyant un message au CAC sur mobilisation@...

  

 [1] Correspondant à 5% du montant des subventions publiques aux associations. Emmanuel Macron lui-même semble indiquer dans ses déclarations au Point que les tâches réalisées par les associations à travers les emplois aidés sont nécessaires, mais devraient être financées par des subventions.

 

 [2] Beaucoup commencent à le faire, en Auvergne-Rhône Alpes, Cornouaille, Rennes, Nantes, Ile de France, Creuse, Saint-Denis, etc.

 Cet Appel à été transmis (par mail) à l’ensemble des parlementaires avec une courte introduction que vous pouvez ré-utiliser ou dont vous pouvez vous inspirer librement pour interpeller vous aussi vos député-e-s et sénat-eurs-rices. LIRE ICI

  

Premiers signataires


 Organisations

 CAC (Collectif des Associations citoyennes)

 Syndicat de l’éducation populaire UNSA

 Collectif Pas Sans Nous

 FSGT (fédération sportive et gymnique du travail)

 Peuple et Culture

 Culture et Liberté

 UFISC (Union Fédérale d’Intervention des Structures Culturelles)

 ATTAC

 France Fraternité

 FRMJC Ile de France

 Genepi

 France Terre d’Asile

 Le Planning familial MFPF

 ACEPP (Association des collectifs enfants parents professionnels-crèches parentales)

 RITIMO

 Fédération française des écoles de cirque

 Collectif pour une éthique en travail social

 OPALE

 FRAAP (Fédération des réseaux et associations d’artistes plasticiens)

 SMA (Syndicat des Musiques Actuelles)

 Réseau Féministe Ruptures

 FEDELIMA (Fédération de lieux de musiques actuelles)

 FAMDT (Fédération des associations de musique et danse traditionnelles)

 Association de Défense des Services Publics et de leurs usagers (05)

 COPAF (Collectif pour l’avenir des foyers)

 APICED Paris 11ème

 FERAROCK

 Fédération des arts de la rue

 REFER (Réseau Francilien de Réemploi)

 Terrain d’entente Saint-Étienne (pédagogie sociale)

 FRMJC Pays de la Loire

 Les Petits Débrouillards Nouvelle-Aquitaine Nord

 Actes If (Réseau solidaire de lieux artistiques et culturels franciliens)

 T’OP! Théâtre de l’Opprimé Lille

 CRID (Centre de recherche et d’information pour le développement)

 Sciences Citoyennes

 UNAHJ (Union Nationale pour l’Habitat des Jeunes)

  

 Personnes

 Jean-Claude BOUAL, Président du CAC 

 Patrick VIVERET, philosophe, animateur d’associations

 Julien BAYOU, Conseiller régional Ile de France EELV 

 Eric COQUEREL, Député France Insoumise, coordinateur du Parti de Gauche

 Marie-Hélène BACQUÉ, Professeure en études urbaines Nanterre

 Alain DETOLLE, Maison interassociative de Millevaches

 Didier MINOT, CAC

 Nicole PICQUART, CNLRQ

 Irena HAVLICEK, AMIS  Malakoff 

 Paul ROBERT-KEROUEDAN, Fédération Régionale pour la Culture et le Patrimoine Maritimes en Bretagne

 Monique TILHOU, Université Populaire du Saumurois

 Anne-Françoise TAISNE, CFSI (Comité français pour la solidarité internationale) 

 Gilles ROUBY, FRMJC Pays de la Loire

 Christine  TOME, C’faire Nîmes

 Dominique JAULMES, CASP 

 Marie-Dominique CALCA, Ethnologue, CAC

 Bernard MASSERA, Centre social Accueil Goutte d’Or

 Francis LE HERISSE, MIDAF 

 Julie BABAAMMI – DE SOUSA, SEP-UNSA 

 Christophe MORVAN, Sciences citoyennes 

 Danielle SIMONET, Conseillère de Paris, coordinatrice du Parti de Gauche

 Bernard VACHERON, CAC 

 Elisabeth MONNERAT, ANPAEJ

 Jean-Francois MARTEL, T’OP! Théâtre de l’Opprimé

 Jean-Louis Comolli, cinéaste

 

  


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Centre international de culture populaire (CICP)
21ter, rue Voltaire, 75011 Paris, France
tél. +33-1.43.72.15.73 
www.cicp21ter.org

L'accueil est ouvert de 10h à 13h et de 14h à 18h du lundi au vendredi

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