Relevé de décision de la réunion du collectif contre l’Etat d’urgence permanent - 16 octobre 2016 






Présents: CGT Insertion Probation, Collectif 5è/13è, Collectif Vies Volées, Coordination Antirep, CRLDHT - UTAC, DAL, Pride de nuit, PCOF, Réseau Ipam, Revue Inprecor, Sortir du Colonialisme... (compléter si besoin)

Dans la perspective de l'adoption définitive le 18 octobre prochain de la loi qui instaure un état d'exception permanent la question de la poursuite de l'action du collectif contre l'état d'urgence permanent est posée.

La répression s'est étendue et touche les mouvements sociaux, et les catégories populaires et plus largement : Deux agriculteurs ont été tués récemment, par la police qui fait emploi d'armes à feu de manière beaucoup plus importante (rapport de l'IGAS) depuis la loi URVOAS qui a instauré "le permis de tuer".

Il est donc très vraisemblable que les mesures de l'état d'urgence intégrées dans la loi commune seront très largement appliquées.

Il y a donc nécessité tout à la fois d'informer, de surveiller et de dénoncer ce nouvel état et de se mobiliser dans la durée.

Il a été constaté que :
La mobilisation devant l'assemblée nationale a été faible, et que celle du père Lachaise aurait du être plus importante, notamment les mobilisations en région. 
La violente offensive conservatrice du gouvernement a multiplié les fronts de résistance (loi travail, APL, emplois aidés,  ... )
L'éparpillement des initiatives contre la mise en place d'un état d'exception permanent n'a pas favorisé la convergence et les mobilisations. 


Propositions : 


Publication  d’un communiqué mercredi 18, sur les dangers de la loi anti terroriste 
Une réunion début novembre (le 6 ou le 7) avec les différents collectifs agissant sur ces questions ou impactés (collectif anti répression, collectif juridique, collectif contre les violences policières ...)  en vue de construire une convergence, si possible durable. 
L’idée d’une initiative type “6 h contre l’état d’exception permanent et la répression”, ou autre initiative structurante pour l’avenir, qui pourrait se tenir courant décembre, est avancée (par exemple lors de la journée mondiale des droits de l’homme). 
Le collectif contre l’état d’urgence permanent fait cette proposition de réunion dans un esprit unitaire, ouvert et respectueux des spécificités de chaque composante.