• GT international Methodologie FSM/WSF2013

  • Re: Reponse proposition Sahara Occidental

    from kamal on Mar 17, 2013 01:44 AM
    Cher Abdeslam
    Je viens de réaliser que tu impliques tout le CI et les commissions sur la
    proposition d'une activité. Le CI n'est pas habilité à se prononcer sur les
    2800 activités proposées.
    Les organisations sont libres de proposer et d'organiser les activités qui
    leur semblent intéressantes  Le Comité maghrébin, à qui est adressé ce
    projet, peut le refuser, le modifier, l'éclater en plusieurs ateliers, mais
    il ne s'agit pas d'un communiqué ou d'une déclaration, il s'agit d'un
    papier de cadrage d'un atelier autogéré.
    Vous êtes bien sur libre de ne pas être co-organisateurs, et les
    organisations qui le veulent sont libres d'en assumer la gestion.
    L'Afapredesa a proposé 7 ou 8 ateliers sans que personne ne réagisse ni en
    fasse un débat international ni ait exprimé sa non adhésion à vos
    propositions.
    A Hammamet je vous ai proposé de voir quelques unes de vos propositions
    pour les intégrer dans l'espace maghrébin et les assumer collectivement et
    je n'ai pas eu de réponse.
    Ceci étant, l'affaire est close, nous avons retiré tous les textes, (il y
    avait six thématiques que tu n'as transmises au CI, qui dans la même
    logique devraient être débattues par le CI !!!) parce que le programme est
    parti à l'impression le samedi à 20h
    Dommage
    
    Le 16 mars 2013 17:55, Abdeslam Omar <afapredesa2011@...> a écrit :
    
    > Chers ami(e)s,
    >
    > Nous avons reçu la proposition « *1.**      Mouvements sociaux, conflits
    > du Sahara Occidental et défis de l’édification du Maghreb des Peuples »
    > (VOIR CI-JOINT). *Suite aux consultations avec les membres de la
    > dynamique sociale sahraouie, nous sommes unanimes à considérer que le
    > contenu de cette proposition est en deçà du texte de l'IPSO, de la
    > déclaration de Lyon et du communiqué d'Hammamet.
    >
    > Depuis 2006, nous avons toujours traité le conflit du Sahara Occidental
    > comme thématique à part entière, en identifiant les deux parties au
    > conflit, et en rappelant nos exigences, en tant que mouvements sociaux
    > maghrébins, pour la solution pacifique du conflit du Sahara Occidental.
    >
    > Et dans l'état, nous ne pouvons pas adhérer à cette proposition.
    >
    > C’est pourquoi et sans entrer dans les détails, nous proposons que Kamal
    > Lehbib, Lahcen Moutik, Mouheidine Cherbib et moi-même, élaborions un texte
    > qui prenne en considération les derniers donnés concernant le conflit et
    > présente une approche plus progressiste en relation avec les incitatives
    > antérieures.
    >
    > Meilleurs salutations
    >
    > Abdeslam Omar Lahsen
    >
    > Dynamique Sociale Sahraouie
    >
    > -------------
    >
    > PROPOSITION
    >
    > *1.**      **Mouvements sociaux, conflits du Sahara Occidental et défis
    > de l’édification du Maghreb des Peuples ». *
    >
    > Bouznika en 2006, El Jadida en 2008, Bruxelles en 2010, Dakar en 2011,
    > Lyon en 2012, autant d’étapes pour l’appropriation par les mouvements
    > sociaux maghrébins d’un conflit qui perdure. Initiatives fragiles et qui
    > n’arrivent toujours pas à se dégager des logiques des Etats. Et des
    > instances internationales qui ont montré leur incapacité à aider à l’issue
    > de ce conflit.
    >
    > Les résolutions du Conseil de sécurité et le renouvellement de la mission
    > de la Minurso sont devenues routinières. La complexité de la situation
    > juridico-politique, le rejet systématique par les protagonistes de toutes
    > les propositions, la difficulté à faire émerger des alternatives populaires
    > ne font que renforcer l’enlisement du conflit.
    >
    > Comment renforcer ces fragiles initiatives pour peser sur la résolution du
    > conflit ? *Comment le dégager de l’instrumentalisation des 2 Etats *qui
    > cherchent à instaurer, sous couvert de sentiments nationalistes, des
    > politiques autoritaires qui n’ont pas manqué de verrouiller leurs scènes
    > politiques.
    >
    > *Comment déconstruire les discours et les sens donnés par les
    > protagonistes du conflit à l’histoire, à la notion de souveraineté, à
    > l’intégrité territoriale, à la construction de l’Etat, à l’intérêt
    > national, à la notion de peuple et à la légalité internationale*
    >
    > *La relation algéro-marocaine n’est-elle pas au cœur de l'impasse
    > actuelle et de l'enjeu de l'avenir du conflit ? .Le conflit n’est-il pas
    > un  enjeu d’hégémonie pour deux Etats qui ne cessent de réactiver le passé
    > pour justifier leur rivalité réciproque et asseoir leur influence régionale.
    > *
    >
    > N’est-il pas temps d’ouvrir un débat libre et respectueux des différences
    > sur les diverses propositions qui ont jalonnées le conflit : autonomie,
    > Indépendance, fédéralisme, partition... sans qu’aucune piste ne soit exclue.
    >
    > *Quelles mesures de pression pour l’ouverture de la frontière terrestre
    > algéro-marocaine *
    >
    > *Quelles positions communes adopter face à la situation du flou des
    > frontières, des zones de non droit qui contribuent au développement de
    > pratiques criminelles de trafics de tous genres, d’émergence de mouvements
    > intégristes et terroristes, de corruption et de violations graves des
    > droits des migrants subsahariens,  avec toutes les conséquences néfastes
    > que cela comporte sur non seulement les conditions et relations humaines
    > entre les peuples mais aussi sur les coûts qu'ils continuent à payer en
    > terme de chômage, de précarité et de défaut d'infrastructures à même de
    > participer au développement de la région *
    >
    > Quelle stratégie face à la course aux armements, même dissuasive, mais
    > aussi au sur-armement des groupes qui opèrent dans la région mettant en
    > danger la sécurité des peuples de la région qui aspirent à la paix, à la
    > démocratie, à l’emploi digne, à la protection de leurs droits économiques,
    > sociaux et culturels.
    >
    > *Quelle stratégie face à l’engagement des Etats du Maghreb (y compris
    > ceux dirigés par les islamistes) dans les politiques forcenées néolibérales
    > et anti sociales qui génèrent des cycles infernaux de protestations,
    > d’émeutes, de répressions, de violences, de criminalisation des mouvements
    > sociaux, d’augmentation de budgets de la sécurité, d’injustice, de
    > restrictions de libertés d’associations, de rassemblement et d’expression,
    > sous la protection, les injonctions et la complicité des institutions
    > financières internationales *
    >
    >
    >