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Re: Reponse proposition Sahara Occidental

de la part de Kamal on 16/03/2013 18:55
Fais nous une proposition pour aller vite

Envoyé de mon iPhone

Le 16 mars 2013 à 17:55, Abdeslam Omar <afapredesa2011@...> a écrit :

> Chers ami(e)s,
> Nous avons reçu la proposition « 1.      Mouvements sociaux, conflits du Sahara Occidental et défis de l’édification du Maghreb des Peuples » (VOIR CI-JOINT). Suite aux consultations avec les membres de la dynamique sociale sahraouie, nous sommes unanimes à considérer que le contenu de cette proposition est en deçà du texte de l'IPSO, de la déclaration de Lyon et du communiqué d'Hammamet.
> Depuis 2006, nous avons toujours traité le conflit du Sahara Occidental comme thématique à part entière, en identifiant les deux parties au conflit, et en rappelant nos exigences, en tant que mouvements sociaux maghrébins, pour la solution pacifique du conflit du Sahara Occidental.
> Et dans l'état, nous ne pouvons pas adhérer à cette proposition.
> C’est pourquoi et sans entrer dans les détails, nous proposons que Kamal Lehbib, Lahcen Moutik, Mouheidine Cherbib et moi-même, élaborions un texte qui prenne en considération les derniers donnés concernant le conflit et présente une approche plus progressiste en relation avec les incitatives antérieures.
> Meilleurs salutations 
> Abdeslam Omar Lahsen
> Dynamique Sociale Sahraouie
> -------------
> PROPOSITION 
> 1.      Mouvements sociaux, conflits du Sahara Occidental et défis de l’édification du Maghreb des Peuples ».
> Bouznika en 2006, El Jadida en 2008, Bruxelles en 2010, Dakar en 2011, Lyon en 2012, autant d’étapes pour l’appropriation par les mouvements sociaux maghrébins d’un conflit qui perdure. Initiatives fragiles et qui n’arrivent toujours pas à se dégager des logiques des Etats. Et des instances internationales qui ont montré leur incapacité à aider à l’issue de ce conflit.
> Les résolutions du Conseil de sécurité et le renouvellement de la mission de la Minurso sont devenues routinières. La complexité de la situation juridico-politique, le rejet systématique par les protagonistes de toutes les propositions, la difficulté à faire émerger des alternatives populaires ne font que renforcer l’enlisement du conflit.
> Comment renforcer ces fragiles initiatives pour peser sur la résolution du conflit ? Comment le dégager de l’instrumentalisation des 2 Etats qui cherchent à instaurer, sous couvert de sentiments nationalistes, des politiques autoritaires qui n’ont pas manqué de verrouiller leurs scènes politiques.
> Comment déconstruire les discours et les sens donnés par les protagonistes du conflit à l’histoire, à la notion de souveraineté, à l’intégrité territoriale, à la construction de l’Etat, à l’intérêt national, à la notion de peuple et à la légalité internationale
> La relation algéro-marocaine n’est-elle pas au cœur de l'impasse actuelle et de l'enjeu de l'avenir du conflit ? .Le conflit n’est-il pas un  enjeu d’hégémonie pour deux Etats qui ne cessent de réactiver le passé pour justifier leur rivalité réciproque et asseoir leur influence régionale.
> N’est-il pas temps d’ouvrir un débat libre et respectueux des différences sur les diverses propositions qui ont jalonnées le conflit : autonomie, Indépendance, fédéralisme, partition... sans qu’aucune piste ne soit exclue.
> Quelles mesures de pression pour l’ouverture de la frontière terrestre algéro-marocaine
> Quelles positions communes adopter face à la situation du flou des frontières, des zones de non droit qui contribuent au développement de pratiques criminelles de trafics de tous genres, d’émergence de mouvements intégristes et terroristes, de corruption et de violations graves des droits des migrants subsahariens,  avec toutes les conséquences néfastes que cela comporte sur non seulement les conditions et relations humaines entre les peuples mais aussi sur les coûts qu'ils continuent à payer en terme de chômage, de précarité et de défaut d'infrastructures à même de participer au développement de la région
> Quelle stratégie face à la course aux armements, même dissuasive, mais aussi au sur-armement des groupes qui opèrent dans la région mettant en danger la sécurité des peuples de la région qui aspirent à la paix, à la démocratie, à l’emploi digne, à la protection de leurs droits économiques, sociaux et culturels.
> Quelle stratégie face à l’engagement des Etats du Maghreb (y compris ceux dirigés par les islamistes) dans les politiques forcenées néolibérales et anti sociales qui génèrent des cycles infernaux de protestations, d’émeutes, de répressions, de violences, de criminalisation des mouvements sociaux, d’augmentation de budgets de la sécurité, d’injustice, de restrictions de libertés d’associations, de rassemblement et d’expression, sous la protection, les injonctions et la complicité des institutions financières internationales
>  


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